Pas de justice, pas de paix

On vous concède chers nouveaux dirigeants, sur le plan judiciaire, que vous vouliez bien faire et même prendre votre temps. Mais régler le compte de Boy Dakhar n’a pas pris autant de temps. Son cas est-il plus urgent que de régler le compte des bourreaux de centaines de sénégalais torturés, tabassés, emprisonnés, abattus pour avoir…

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On vous concède chers nouveaux dirigeants, sur le plan judiciaire, que vous vouliez bien faire et même prendre votre temps. Mais régler le compte de Boy Dakhar n’a pas pris autant de temps. Son cas est-il plus urgent que de régler le compte des bourreaux de centaines de sénégalais torturés, tabassés, emprisonnés, abattus pour avoir dit NON à Charlie? La faisabilité avec les circuits et acteurs judiciaires actuellement en place n’est-elle pas la même?

Autant de questions qui taraudent l’esprit de vos sympathisants. Et beaucoup d’évènements judiciaires récents qui frustrent leur cœur. Pour le cas du « Boy » vous pouvez diligenter, mais pour les victimes des répressions encore fraiches dans les mémoires, patientons, patientons… la douleur a sans doute des vertus…?

Nous osons quand même espérer que vous leur concéderez ainsi qu’aux sénégalais qui se sont battus au péril de leur vie, leur vive amertume et leurs véhémentes protestations de voir les charognards d’hier tournoyer au-dessus de leur tête, leur ch*er dessus et les narguer… Mais patienter, patientez, patientons victimes, et ch*er leur dessus en attendant.

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