Intellectuel sénégalais…
tu sais que tu deviens un larbin, un oui-chef, un oui-oui, pas le dessin animé, il est honorable, ce pantin, cette chose… :
_le jour où tu célèbres un cancre comme un génie, en lui dédiant odes et poésies, parce que tout simplement c’est « ton chef »;
_le jour où tu ne penses plus donner ton avis sur les actes et propos du « chef », mais juste lui donner raison coûte que coûte;
_le jour où tu nommes le mensonge « vérité », pour le bon plaisir de « ton chef »;
_le jour où tu baptises « chocolat » des « crottes fraîches et puantes » pour faire plaisir « au chef »;
_le jour où rentrant dans ta chambre, tu te caches sous ton lit, pour fuir les rayons de ta conscience qui lacèrent ton être, dépouillé, décharné et désossé de tout honneur à force d’entretenir « l’embonpoint mensonger » « du chef ».
Intellectuel sénégalais, de l’école ou du daara, où que tu sois, quoi que tu sois, décisionnaire ou exécutant, n’accepte jamais d’être moins honorable qu’un pantin, cette chose…
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